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Diagnostic des avortements

Les avortements : restez vigilants

Les avortements sont fréquents en élevage et comptent parmi les troubles de santé les plus pénalisants en terme économique dans les exploitations. Même si leur origine n’est pas toujours infectieuse, compte tenu du caractère zoonotique de certains germes responsables d’avortement, le GDMA accompagne les éleveurs dans le diagnostic des différentes causes d’avortement.

Un avortement correspond à la mort d’un fœtus à partir de 1 mois de gestation, jusqu’à la mort d’un nouveau-né de moins de 2 jours.

Tout avortement, selon la définition ci-dessus, doit être déclaré à votre vétérinaire sanitaire, qui viendra faire un prélèvement pour le dépistage de la brucellose, dans le cadre de la surveillance de cette maladie. Les frais de déplacement, de visite, de prélèvement et d’analyse sont pris en charge à 100 % par l’État.

Afin d’identifier d’autres agents pathogènes qui pourraient être en cause, le GDMA soutient ses adhérents techniquement et financièrement, afin de faire des recherches complémentaires.

En cas de suspicion d’autres pathogènes abortifs (listériose, leptospirose, salmonellose, ehrlichiose, mycotoxines, BHV-4, FCO, Virus de Schmallenberg), des analyses complémentaires peuvent également être réalisées, après échange préalable avec votre vétérinaire.

Des analyses, directement sur avorton, peuvent également s’avérer fort utiles pour poser un diagnostic d’avortement. Contactez-nous pour plus d’informations.

En cas d’avortements à répétition ou d’infertilité et si aucun agent infection n’a été mis en cause, une visite d’élevage s’impose pour identifier l’origine du problème. Contactez-nous sans attendre.

 

Cas des ovins et des caprins

La déclaration d’avortement est obligatoire à partir de 3 avortements sur une période de 7 jours maximum. La visite du vétérinaire, son déplacement, les prélèvements et analyse brucellose sont pris en charge par l’État.